Episode 1 : Le jour où les ennuis ont commencé...

Il était une fois, tapi au fond de ma caboche, un monde merveilleux et poétique peuplé de petits êtres imaginaires. Jusque là, rien d'ennuyeux me direz-vous, si ce n'est l'impression étrange de rêver les yeux ouverts. Parfois, certains petits êtres venaient me raconter des histoires pendant la nuit, d'autres, plus facétieux, me chatouillaient les orteils. Mais je n'y accordais aucune importance, prise que j'étais dans les mailles du filet travail, famille euh, et travail et famille.
Cela me convenait assez bien finalement, un boulot qui nourrissait l'intellect, un amoureux et des enfants pour l'affectif XXL, et mon petit monde de songes.
Oui mais voilà, un mercredi, tout a basculé. Pourquoi un mercredi ? Et pas un jeudi ou un dimanche ? J'ai eu une hallucination terrible suivie d'un dessin sans grande signification apparente :

[Peut-être saurez-vous à quoi correspond ce dessin... Ce serait gentil à vous d'éclairer ma lanterne.]


C'est depuis ce fameux mercredi, que ma vie est un BORDEL INDESCRIPTIBLE...

Comments

[batiste]

c'est bus cool avec son petit bus sa casquette et sa salopette je te fais de gros bisous touts doux et tous mous

batiste

[Kitusé]

Mais ce bordel indescriptible est aussi un poétique foutoir dans lequel se croisent les embruns de l'imaginaire, les couleurs de l'irréel et les mots insensés.
Parfois quelques arcs-en-ciel donnent une idée de chemin au milieu des objets insolites de ton intense créativité.
J'aime cet irrationnel au côté de mon irascible organisation, c'est déroutant et à la fois indispensable.
Je le connais ce bus jaune, je le croise parfois sur la route... il doit transporter des mômes du coin...?
On imagine aisément leur regards rêveurs derrière les grandes vitres de l'engin.
La casquette visée, une seule brettelle de salopette accrochée, me tromperai-je si ce petit gars là est derrière une de ces vitres, de grands yeux ouverts sur le monde qui défile...?